Un carnaval sans masque est-ce vraiment un carnaval ?
Mais pourquoi porter un masque pour cette fête ? D’où vient cette
coutume ?
Porter un masque aurait des origines très anciennes. Dans
l’Antiquité, il était porté à l’occasion de cérémonies funèbres et dans le
cadre du culte dionysiaque. Puis les grecs et romains l’utilisèrent dans leurs
représentations théâtrales. Ce n’est qu’à partir du moyen-âge qu’il devient
accessoire de déguisement pour les fêtes à la cour du roi. Il disparaîtra
ensuite au profil du maquillage. A la renaissance lors du règne de françois 1er
il réapparaîtra sous la forme d’un loup (1/2 maque) rapporté
d’Italie. Deux fonctions lui seront attribuées ; celle de protéger la peau
du soleil les dames de la noblesse et celle de se cacher, se déguiser durant
les bals costumés réservés à la haute société.
Mais la vie du masque est mouvementée car il sera interdit
sous le coup de la censure durant la révolution. Lorsqu’en 1799, il est autorisé
pour le carnaval de cette année-là, ce fut un moment de liesse. Tout le monde
voulait son masque…même les enfants. C’est ainsi que les premiers masques pour
enfants furent fabriqués.
Le masque devient un objet exclusivement consacré à la fête,
au carnaval. Le peuple s’empare de ce déguisement pour en faire un objet
populaire. Finit l’usage exclusif par la royauté. Finit le temps où si un
roturier s’aventurait en public avec un masque, il risquait de fortes
représailles.
Le masque se popularise sans perdre sa fonction
première : se cacher, préserver son anonymat.
Que vous soyez tissu, plastique, masque entier ou loup, quel
que soit votre style, il y a un masque pour vous pour fêter le carnaval
incognito.
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